Alex Beaupain aux Francofolies

Dimanche 16 juin, à 16 h 45 j’avais un rendez-vous particulier. La pluie était au rendez-vous, mais c'est le cœur léger que je suis allée aux Francofolies pour voir le chanteur français Alex Beaupain. J’avais gagné quelques jours plus tôt un concours via le Facebook du Consulat général de France à Québec

Je l’avoue tout de suite, je ne connaissais pas l’artiste, mais l’idée de faire des découvertes me plaisait. Bref, j’ai tenté…et j’ai gagné. (Le concert étant gratuit sur la scène le Pub Rickard’s, l’ambassade avait prévu de m’offrir son dernier album et deux consommations)


Et finalement, l’artiste ne m’était pas inconnu. Il compose en effet beaucoup de musiques de films que j’avais vus. Raison de plus pour être impatiente de voir ce qu’il donnait sur scène.

Avec la pluie, l’homme et fifille sont finalement restés au chaud (bande de lâcheurs) pendant que je bravais…le déluge. Arrivée sur place, les responsables m’ont indiqué que je devais rester à la fin du concert, Alex Beaupain viendrait nous parler… (Youhou!! J’avoue que je me suis demandé ce que je pourrais bien lui dire, n’étant pas le type même de la fan hystérique)

Crédit photo : Maëlle Souffrin
Le concert a commencé à l’heure dite. J’ai appris qu’il venait à Montréal pour la 4ème fois.

Avant d’aller le voir, j’avais regardé rapidement quelques articles de journaux, vu 2 vidéos, mais je n’avais pas envie d’en découvrir plus. Le plaisir de la nouveauté était bien plus attirant. L’artiste et ses musiciens ne m’ont absolument pas déçue.

Bien au contraire, accompagné au piano, au violoncelle, à la guitare et basse, Alex Beaupain captive son auditoire dès les premières notes. Sa musique et son phrasé nous obligent à l’écouter, à le laisser aller vers ce qu’il fait de mieux : jouer avec les mots et les émotions. Je déclare officiellement avoir pleuré sur 2 chansons, ri plusieurs fois et souri à de nombreuses reprises. En une toute petite heure de temps (plus long la prochaine fois chers organisateurs), Alex Beaupain semble nous emmener par la main dans son univers voire dans sa vie.

Les chanteurs dits à texte ont cette lourde tâche : celle de faire vivre leur chanson et de toucher au plus près l’auditoire. Ici, c’est réussi. Sans artifices, avec beaucoup d’humour (parfois grinçant, que j’adore), M. Beaupain meuble les silences et étouffe les bruits parasites du plein air. Même si certains pourraient trouver son univers triste à mourir, je le trouve au contraire plein de vie et de combats.  Mention spéciale à sa violoncelliste (et chanteuse) Valentine Duteil qui sait faire ressortir beaucoup d’émotions.

La fin d’un concert est souvent frustrante… celle-ci l’a été doublement. Je ne pense pas que l’artiste était au courant d’une éventuelle rencontre, et même si elle a eu lieu et qu’il a gentiment donné quelques autographes, je suis restée sur ma faim. La prochaine fois je devrais demander une accréditation (clin d'oeil à ma rédactrice en chef ;) )

Cher Alex Beaupain, vous êtes cordialement invité à revenir (on va se cotiser) et à venir partager un morceau ensemble! (Zut me voilà fan hystérique officielle…)

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CHRONIQUEUSE

Maëlle a la culture dans le sang. Réunionnaise d’adoption, son envie de parcourir le monde l’a menée jusqu’au Québec où elle a entraîné son conjoint et sa fille qu’elle surnomme affectueusement « l’homme » et « fifille ».

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