Gatsby, Le Magnifique de Baz Luhrmann





Dans les années 20, le jeune Nick Carraway (Tobey Maguire) vient s’installer près de New York, sur la East Egg Coast afin de devenir courtier. Sa riche cousine Daisy (Carey Mulligan), une jeune femme calme et sensible, habite un sublime manoir sur la côte voisine. Son mari, Tom Buchanan (Joel Edgerton), décidément macho et continuellement insatisfait, la délaisse au profit de ses multiples aventures.

Alors qu’il fait la connaissance de son célèbre voisin, le fameux Jay Gatsby, qui donne régulièrement de somptueuses fêtes dans sa sublime villa, Nick découvre que l’histoire de ce mystérieux homme d’affaires est étroitement liée au destin de sa cousine Daisy…

Crédit photo : Warner Bros
Durant 143 minutes, Luhrmann réussit à nous transporter dans un univers de fête, de luxure, de diamants et d’histoire d’amour impossible. Après Moulin rouge, où il mettait en avant son goût particulier de l’esthétisme et des histoires d’amour compliquées, le réalisateur australien récidive avec ce cocktail détonant, mettant en lumière l’histoire de Gatsby (Léonardo DiCaprio), Daisy Buchanan et de Tom Buchanan, au sein d’un triangle amoureux  sur fond new-yorkais en pleine ébullition.

L’introduction du film n’est pas sans rappeler celle de Moulin rouge : un montage épileptique, de longs mouvements de caméra qui traversent les nombreux lieux festifs, comme pour signifier, d’entrée de jeu, l’univers plus qu’instable qui nous servira de décors.

Le contexte des années 20 donne au réalisateur l’occasion idéale de jouer avec les couleurs,  une mise en scène ultra rythmée et des chorégraphies finement étudiées : un bonheur pour les fans de l’esprit Moulin Rouge !

Je suis d’habitude réfractaire à la 3D, mais cette technologie est parfaitement utilisée dans Gatsby,le Magnifique; elle m’a permis d’apprécier à sa juste valeur les scènes de danse et de spectacle  grandioses.

Crédit photo : Warner Bros
Cependant le film s’embrume rapidement dans une histoire d’amour impossible, brisant la carapace de Gatsby qui, derrière cette image d’homme festif et décalé, est un homme croulant sous le poids de son tragique destin. Je ne vous en dirais pas plus!

Derrière ces costumes de la belle époque et sur un jazz effréné, Gatsby le Magnifique est, en lui-même, une tragédie grecque contemporaine, une critique de la société moderne, où les esprits des Hommes, comme les tables de gambling new-yorkaises, restent corrompus.

Crédit photo : Warner Bros
Un très beau film à voir donc, si vous aimez la poésie, les histoires d’amour impossible et le New York très esthétique des années 20. Amateurs des créations de Baz Luhrmann, vous aimerez son dernier petit bijou de réalisation !

Pour aller voir le film au cinéma cette semaine : http://bit.ly/11WNmVE

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AURORE DIJOUX - RÉDACTRICE
Aurore est une jeune Réunionnaise installée à Montréal depuis deux ans. Accro au thé et Ukulélé girl, elle aime partager ses coups de cœur, découvrir de nouveaux restaurants branchés et écrire des critiques ciné@Aurore_Dijoux Ses billets


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