Connaissez-vous
le magazine Urbania? Si ce n’est pas encore
le cas, je vous conseille de vous en procurer un exemplaire rapidement, mais
également d’aller consulter leur site :
http://urbania.ca
Ce magazine québécois est apparu en
2003. Composé au départ de bric et de broc, il s’est taillé une belle
réputation dans le milieu de la presse ici au Québec. Même si on pouvait
l’imaginer centré sur Montréal, il n’en est rien, au contraire.
Le principe de
ce magazine bimensuel est simple : chaque parution concerne un sujet thématique
général. Mes préférés? Les bébés, l’hiver québécois, les Parisiens, les roux,
pour ne citer que les plus récents.
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| Crédit photo : Maëlle Souffrin |
Le vendredi 14 juin dernier, Urbania, comme à chacun des ses lancements de numéros, nous
offrait
une soirée remplie de surprises. Mais cette fois-ci, la surprise a
été de taille, car
le magazine fêtait aussi ses 10 ans!
Quelle belle longévité
pour ce milieu de la presse écrite! Pas facile de nos jours de se tailler une
part du marché avec toutes les nouvelles technologies qui nous permettent
d’avoir presque tout gratuitement. Il faut croire que
le ton, le style ou
encore les thèmes abordés ne sont pas encore épuisés et restent vendeurs.
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| Crédit photo : Maëlle Souffrin |
Nous avions donc rendez-vous pour un
très gros party à la
Tohu dès 19 h jusqu’à 3 h du matin! Fifille m’accompagnant, nous avons fait acte
de présence jusqu'à 22 h, ce qui n'était déjà pas si mal. Le début de soirée plutôt bon enfant s’est bien passé.
Entre les différents stands
proposés, on a eu droit à plein de petites attentions comme
des manucures ou
pédicures offertes par American Apparel et Barefoot, des boissons (alcoolisées ou non proposées) dans différents bars en plein air, le dernier
magazine, ainsi qu'une pochette-cadeau pour les 200 abonnés.
Au programme : danseurs
de rue, acrobates avec ou sans monocycles, animations de rues avec de faux
policiers, de fausses prostituées, des joueurs de cartes, DJ, et tagueur. Tout
un décor idéal avec pour cadre la Tohu.
Les restaurants de rues étaient
également présents. Je dois avouer petit bémol pour ce concept-là, les prix
étant un peu exorbitants…et comme j’avais juste oublié de nourrir mon monstre
sur pattes…
Mis à part ces petits désagréments (très vite oubliés grâce
à de la crème glacée gratuite pour toute présentation de la carte OPUS),
l’ambiance était sympathique. Ça reste un grand rassemblement de gens qui se veulent à la
mode (ou pas) célibataire (ou pas) mais relativement jeune (ou pas)… et comme
l’a si bien dit une de mes voisines : c'est un lieu de drague évident.
Si vous voulez tenter l’expérience au moins une fois, sachez
qu’ils changent à chaque fois de lieu dans Montréal, c’est l'occasion de
découvrir des bâtiments dans lesquels on ne rentre pas souvent. Pour 10 $, on
ressort avec un magazine, un verre et souvent un hot dog!
Pause de fan (hystérique) : Je suis tombée par hasard sur
Rabii Rammal, humoriste, mais également
collaborateur à Urbania, dont les
textes ont le don de me faire rire, réfléchir ou m’agacer selon le thème qu’il
aborde. Une sympathique figure humoristique, qui je lui souhaite, va monter
bien haut!
Urbania
CHRONIQUEUSE
Maëlle a la culture dans le sang. Réunionnaise d’adoption, son envie de parcourir le monde l’a mené jusqu’au Québec où elle a entraîné son conjoint et sa fille qu’elle surnomme affectueusement « l’homme » et « fifille ».
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