Du confit de piments d’Espelette,
aux rillettes à la bergamote en passant par la soupe de poisson, on pouvait
goûter et découvrir toutes sortes de produits. L’espace d’une après-midi, je me
suis sentie de nouveau en vacances en France tellement l’éventail de produits
était représentatif de l’Hexagone… et ce n’était pas pour me déplaire!
Même si
nous n’étions ni
restaurateurs, ni importateurs privés, certains exposants ne nous ont pas
snobées. Bien au contraire, ils nous ont parlé de
leur produit et de
leur métier
avec passion,
patience et
justesse. Ils n’étaient pas là pour vendre un
produit, mais bien pour nous les faire découvrir.
Nous leur avons posés
des
questions sur leur entreprise (souvent familiale) et
sur leur volonté de s’exporter. Nous leur donnions nos conseils d’expatriés et de fins gourmets,
comme le fait qu’il y ait un
gros potentiel de futurs clients parmi la communauté française pour les achats de groupe (hé! hé!) ou encore qu’il
n’y ait pas que le Marché Jean-Talon qui pourrait être intéressé par leur
produit, mais aussi beaucoup de restaurateurs et d’épiceries fines.
Je pense notamment au
Massilia pour la bouillabaisse marseillaise ou encore à l’excellent restaurant
Plein Sud sur l’Avenue du Mont-Royal pour les produits
corses. En parlant de la
Corse…
Personnellement,
j’ai ADORÉ tous leurs produits. Fromages, charcuteries, huiles
d’olive, confitures à mettre sur les fromages, j’ai tout goûté et tout aimé.
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Après le French Food Connection,
je comprends mieux pourquoi on ne trouve PAS DU TOUT certains produits sur les
tablettes québécoises. Certains produits français ne respectent pas les normes
canadiennes, d’autres ne peuvent être
transportés ni par avion, ni par bateau pour des raisons d’hygiène et de
sécurité alimentaire. Avec toutes ces informations, ces lois, ces accords et ces échanges, il y a avait de quoi
animer un colloque!
C’était aussi assez
frustrant de
se rendre compte que plus des
3/4 des exposants se cherchaient un importateur
privé et que le
¼ restant avait des points de vente éloignés ou qui allaient
s’ouvrir seulement en janvier. Nous n’allions pas pouvoir re-goûter à tout ce
que nous avions apprécié avant des mois, si ce n’est des années!
De tels événements nous rappellent aussi qu’au fur et à mesure que nous apprécions la gastronomie québécoise, les produits français commencent eux aussi à débarquer au Québec!
Quels produits français vous manquent le plus?
MATHILDE MERCIER - rédactrice en chef : Amatrice de bons vins et de bonne bouffe, Mathilde est branchée culture, mode et lifestyle Accro aux réseaux sociaux, elle est au courant des bons plans. Elle aime découvrir Montréal à travers ses yeux de Réunionnaise expatriée.
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