Pourquoi et comment participer à la lutte contre le VIH/SIDA?
Cette année, en commun accord avec toute l'équipe, nous avons aussi décidé de nous investir dans la lutte et la prévention contre le VIH et le SIDA avec la Fondation Farha. Certes, le sujet n'est pas léger, mais il faut qu'on arrête de penser que ça n'arrive qu'aux "autres"!
Il y a quelques jours, nous avons lancé un appel à témoigner sur nos réseaux sociaux afin que vous nous parliez du don et de la cause. Je tiens à remercier tous ceux qui ont répondu à notre appel. Merci pour vos touchants témoignages, mais aussi d'avoir accepté qu'ils soient publiés.
Le seul lien personnel que j'ai avec mon oncle est mon deuxième prénom. Il a malheureusement quitté ce monde un an avant que je ne sois né, à cause du VIH/SIDA. Bien que mon oncle ne soit plus en vie, il est encore très présent. Il vit à travers ceux d'entre nous qui sont prêts à en apprendre davantage sur la maladie et de jouer leur rôle dans cette lutte, ceux qui sont désireux d'aider les gens infectés par cette maladie et qui, autrement, n'auraient aucune chance de vivre ce que la plupart des gens considèrent comme étant une vie normale ou même de survivre.
Il y a quelques jours, nous avons lancé un appel à témoigner sur nos réseaux sociaux afin que vous nous parliez du don et de la cause. Je tiens à remercier tous ceux qui ont répondu à notre appel. Merci pour vos touchants témoignages, mais aussi d'avoir accepté qu'ils soient publiés.
Propos recueillis par Mathilde Mercier
J'ai
toujours été sensible à la lutte contre le SIDA peut-être parce que je fais
partie de la génération la plus sensibilisée. Adolescente, je tentais de
sensibiliser mes amies, mais n'ai jamais eu le sentiment de faire quelque chose
de concret.
Depuis
que je travaille, je suis devenue donatrice mensuelle. Je ne peux pas me
permettre un gros montant, mais chaque mois je donne une petite somme à la
Fondation québécoise du SIDA, car je pense que c'est l'un des combats
essentiels de notre époque. Ma contribution est une goutte d'eau, mais elle est
importante pour moi. C'est un combat qui me tient à cœur parce que c'est un
sujet qui me touche tout simplement.
Quand
j'entends autour de moi, dans mes cercles d'amis, encore à notre époque,
certaines idées reçues sur le SIDA ou même un manque cruel de sensibilisation
quant à l'absence de protection, cela m'interroge toujours sur l'information transmise.
En 2014, au Québec, il y a des filles et des gars qui ont 20, 25, 30 ans et qui ne se protègent toujours pas, et ça, pour moi c'est ce qu'il faut combattre parce que tant que les comportements ne changeront pas, la maladie continuera son chemin.
Julie
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Je donne depuis 2001 au Sidaction. Il y a plusieurs raisons à cet engagement. La
première vient de mon expérience vécue. Une de mes meilleures amies a perdu sa
maman (ex-toxicomane) très jeune à cause de cette maladie. Sa maman a été
diagnostiquée quand elle est tombée enceinte d'elle. C'est aussi comme ça
qu'ils ont appris que son papa était également contaminé. Nous étions alors en
1984, à l'époque on ne savait pas grand-chose de ce fléau.
Mon
amie n'a jamais contracté le SIDA, et c'est la personne la plus solaire que je
connaisse malgré cette entrée dans la vie extrêmement difficile. Quant à son
papa, il vit depuis avec le sida. Il a fait partie des cobayes, de ceux qui ont
accepté de donner leurs corps à la science pour permettre de soigner un jour
cette saloperie et donné à d'autres la chance de vivre mieux même malades.
La deuxième raison est plus philanthropique. Pour moi, la lutte contre le SIDA est une cause importante à défendre, car elle va bien plus loin qu'une simple lutte contre la maladie. C'est une lutte contre les stéréotypes, les préjugés, contre l'homophobie (il ne faut pas oublier que dans les années 1980, les homosexuels ont été pointés du doigt et traités comme des pestiférés, comme les responsables de ce virus), contre les inégalités sociales, et les inégalités de développement.
Savoir
que des millions de gens pourraient être sauvés en Afrique grâce à de simples condoms.
Savoir également que certaines catégories de personnes même dans les pays
développés n'ont pas accès aux traitements parce qu'ils coûtent trop cher, ne
sont pas ou pire PLUS remboursés... Tout ça me révolte!
Enfin,
et là, je crois que cela touche à l'intime, vivre avec le SIDA, c'est vivre
avec une épée de Damoclès au dessus de notre sexualité. Le SIDA, c'est le point
final à l'insouciance sexuelle, c'est la nature qui entrave la chose la plus
naturelle du monde justement. C'est un risque universel.
Suzanne
Beat
Le seul lien personnel que j'ai avec mon oncle est mon deuxième prénom. Il a malheureusement quitté ce monde un an avant que je ne sois né, à cause du VIH/SIDA. Bien que mon oncle ne soit plus en vie, il est encore très présent. Il vit à travers ceux d'entre nous qui sont prêts à en apprendre davantage sur la maladie et de jouer leur rôle dans cette lutte, ceux qui sont désireux d'aider les gens infectés par cette maladie et qui, autrement, n'auraient aucune chance de vivre ce que la plupart des gens considèrent comme étant une vie normale ou même de survivre.
En tant qu'ambassadeur des jeunes pour la Fondation Farha, ma responsabilité est de faire en sorte que la prochaine génération ait l'opportunité de s'instruire au sujet du VIH/SIDA. Cette maladie est absolument évitable, mais à ce jour, incurable. En éduquant les jeunes et les adolescents, nous pourrions essayer d'éradiquer ensemble cette maladie de nos communautés. Grâce à des pratiques sexuelles sans risque, nous pourrions mettre fin à cette tragédie.
En
tant que société, nous avons le contrôle complet de l'état futur de notre
monde. Nous devons réfuter les idées fausses sur le VIH/SIDA à travers
l'éducation et aider ceux qui ne peuvent pas le faire eux-mêmes.
Matt,
ambassadeur volontaire des jeunes pour la Fondation Farha
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