Casse-Noisette à Montréal: mon premier ballet avec Les Grands Ballets Canadiens


Jeudi soir dernier, j’ai vécu une soirée un peu particulière. J’ai assisté à Casse-Noisette, mon tout premier ballet, alors que Les Grands Ballets Canadiens de Montréal célébraient les 50 ans de ce spectacle chorégraphié par Fernand Naud.

Une tradition des Fêtes à Montréal

Pour Noël, c’est la fête chez les Stahlbaum. Les enfants courent partout, les parents valsent joyeusement. L’ambiance est festive, les cadeaux sont distribués. Mais voilà, le mystérieux oncle Drosselmeyer semble n’avoir rien prévu pour la petite Clara

Il a beau faire danser des Arlequins grandeur nature et des soldats pas si petits que ça, quand vient le tour de Clara, le sac de cadeaux est bel et bien vide.

Crédit photo : John Hall / Grands Ballets Canadiens

Qu’à cela ne tienne, l’étrange oncle est aussi un peu magicien: il fait apparaître un ravissant Casse-Noisette pour la jeune fille

À partir de là, la magie opère. Nous voilà transportés dans un monde merveilleux, peuplé de petites armées de rats, d’un Prince, du Roi des rats, de Clara, du Royaume des Délices, et bien sûr, de la fée Dragée…

Un spectacle grandiose et émouvant

Je ne me risquerai pas, une fois de plus, à une critique « sérieuse » ou « réglementaire » de ce que j’ai vu. Je n’en serais pas capable. Et de toute façon, je serais bien trop biaisée: j’ai trouvé ce ballet absolument remarquable! 

Tout semblait magnifié. Les couleurs étaient plus éclatantes, les mouvements plus gracieux, les gestes plus précis, les images plus limpides. J’étais comme sur un petit nuage. 

Il faut dire que tout était pensé pour faire de ce spectacle une expérience inoubliable. Rien que les applaudissements nourris en hommage aux participants des éditions précédentes donnaient des frissons. En cinquante ans, ça en fait du monde à remercier! 

Si le premier tableau de l’acte I était déjà très agréable, mon cœur a véritablement chaviré dès le deuxième. J’aurais pu contempler la danse sous la neige pendant des heures. Je ne voulais pas d’entracte. Et que dire du deuxième acte : un pur ravissement. 

Les couleurs, la musique, les chorégraphies, les costumes! La valse des fleurs m’a laissée bouche bée et les yeux écarquillés. Je manque de superlatifs pour décrire la beauté de la valse finale. Vous l’aurez compris : j’ai passé un moment tout simplement délicieux.

Une expérience musicale inoubliable

Je pensais vivre avant tout une expérience visuelle (après tout, c’est un ballet), mais j’ai également vécu un moment musical profondément marquant. J’ai l’habitude de faire mes travaux universitaires en écoutant de la musique classique. Mes favoris? Chopin... et Tchaïkovski.

Écouter de la musique en écrivant, c’est une chose. L’entendre jouée par un orchestre, en direct, en est une autre. Dès les premières notes de la Danse de la Fée Dragée, j’ai senti quelque chose de mystique. Voilà aussi ce qu’a été mon expérience du ballet: une beauté visuelle amplifiée par une magie sonore, et empreinte de souvenirs d’enfance.

Note de l’éditrice - Mise à jour 2025 

Ce billet a été rédigé en 2015, à l’époque où notre chroniqueuse vivait son tout premier ballet avec émerveillement. Dix ans plus tard, Casse-Noisette continue de faire rêver petits et grands et s’impose comme une véritable tradition des Fêtes à Montréal. 

J’ai mis à jour les informations pratiques (dates, lieu et prix des billets) pour celles et ceux qui souhaitent vivre, à leur tour, cette expérience magique cette année. (Mathilde)
Casse-Noisette
avec l'Orchestre des Grands Ballets
Du 12 au 30 décembre 2025
À 14h et 19h30
 À la Salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts
Billets de 99$ à 168$, selon la catégorie

À propos de l'autrice
CHRONIQUEUSE
Étudiante à la maîtrise en communication, Sklaerenn est la digne héritière d'un humour familial bien particulier,  parle de nombreuses langues, mais maîtrise particulièrement le sarcasme et l'ironie.
Ses billets 

Commentaires

Billets populaires