Défi 28 jours sans alcool de la fondation Jean Lapointe
J'ai eu la chance d'assister au lancement de la première édition du Défi 28 jours sans alcool de la Fondation Jean Lapointe en 2014.
Quand Made in m’a demandé si je voulais embarquer dans la campagne, j’ai tout de suite accepté en me disant que cela n’aurait rien de bien compliqué. C’est juste 28 jours sans boire d'alcool... Ce n’est pas comme si on me demandait de devenir végétalienne du jour au lendemain ou d’arrêter de boire du café tous les matins. Pis, même si j’ADORE le vin rouge, je peux bien m’en passer un petit mois, ce n’est pas la fin du monde!
Sauf que… je réalise que depuis le 31 décembre (et même avant!), je bois de l’alcool environ trois à quatre fois par semaine. Une petite bière avec le chum par-ci, un lancement entre collègues blogueuses par-là, une soirée arrosée entre amis la fin de semaine et hop que je te déglace les oignons avec un petit trait de vin maison… Ça va vite!
Sociabilisation et banalisation
Quand je fais le récapitulatif de ma consommation d'alcool dans la semaine via l'application Facebook des 28 jours les plus longs de ta vie, je me dis que le défi de la Fondation Jean Lapointe mérite toute notre attention parce qu’il met le doigt sur un problème de société dont personne ne semble se soucier : la banalisation de la consommation d’alcool.
L'équipe du défi 28 jours sans alcool durant la soirée de lancement à la Guilde culinaire. Crédit : Mathilde Mercier |
Cette campagne blogueur, avant même d’avoir officiellement commencé, m’a fait réaliser combien la consommation d’alcool est presque devenue la condition sine qua non à la réussite d’un party d’anniversaire, d’un bon souper ou d’un lancement médiatique retentissant. Encore plus quand tu es étudiante et que tu travailles dans le milieu de la communication (particulièrement dans le journalisme!) *cliché*
Pour couronner le tout, j’ai l’impression que quand on n’a pas le permis de conduire, on se permet de boire davantage et de faire des excès sans culpabiliser parce qu’on ne sera jamais derrière le volant. Même si on n’en est pas au point de commencer la journée avec un verre d’alcool à la place d’un jus ou d’un thé, il faut reconnaître qu’on en consomme quand même un peu trop!
Comment participer au défi?
Outre le fait de faire directement un don à la fondation, le meilleur moyen de sensibiliser les jeunes serait de parler du défi autour de vous, de partager l'information sur vos réseaux sociaux et de « donner l’exemple » en ne buvant pas d'alcool et en vous inscrivant au défi pour la modique somme de 28$.
Grâce à votre engagement, la Fondation pourra déployer son Programme de prévention alcool et drogues auprès de 45 000 adolescents québécois.
Si vous voulez continuer à boire de l'alcool mais que la cause vous touche, vous pourrez soutenir mon abstinence dès le 1er février via l'application. (J'ai tenté le défi en 2014 et 2015!)
Si on fait le calcul, un don de 28$ (soit un dollar parjour), cela équivaut à deux bonnes bouteilles de vins! En plus, chaque participant reçoit un reçu d'impôt!
Les gars portent la moustache pour Movember, on se rase la tête pour la Fondation Leucan, pourquoi ne pas arrêter de boire de l’alcool pendant tout le mois de février pour la Fondation Jean Lapointe?
Saurez-vous relever le défi?
RÉDACTRICE EN CHEF
Mathilde est branchée culture, mode et lifestyle, intéressée par la question de la diversité, accro aux réseaux sociaux et à l’affût des activités gratuites, elle aime découvrir Montréal à travers ses yeux de Réunionnaise expatriée.
Mathilde est branchée culture, mode et lifestyle, intéressée par la question de la diversité, accro aux réseaux sociaux et à l’affût des activités gratuites, elle aime découvrir Montréal à travers ses yeux de Réunionnaise expatriée.
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