ELEKTRA 16 : le printemps de la culture numérique

Sous le thème Post-Audio, ELEKTRA 16 lance la saison montréalaise 2015 des festivals de l’art numérique. Pour sa 16e édition, l’événement mettra en avant une cinquantaine d’artistes internationaux les plus novateurs de leur discipline. Ce rassemblement de performances audio-visuelles et immersives se déroulera jusqu'au 17 mai 2015.
 
Crédit Sebastion Levy © Carnet d'une Réunionnaise
Leurs hôtes ne sont autres que les fervents partisans de la créativité sous toutes ses formes: l’Usine C, la SAT - Société des arts technologiques, La Cinémathèque québécoise, le CentrePhi ou encore La Cinquième Salle de la Place des Arts.

Des performances audiovisuelles interpellantes

Ce jeudi 14 mai, la soirée d’ouverture du festival a mis en scène trois artistes aux œuvres étonnantes.

On aura jusque là eu du mal à voir le lien entre une performance live et un projecteur super 8 dénué de bobine, mais l’artiste Martin Messier (Projectors) nous prouve très clairement qu’il existe mille et une sonorités pour les associer. Les objets sont dépossédés de leur utilisation première et deviennent de véritables instruments entre les mains de ces passionnés.

L’artiste Myriam Bleau (Soft Revolvers) aura quant à elle pris le parti de nous exposer une toute nouvelle utilisation du système des toupies. En plexiglas et porteuses d’effets lumineux synchronisés aux sons associés, elle les utilise à la manière de platines de dJ et l’image live en contre-plongée de ses instruments projetée sur l’écran ajoute à sa prestation une intensité contemplative. 

Crédit Sebastion Levy © Carnet d'une Réunionnaise
C’est Paul Prudence (Cyclotone II) qui clôt ce premier soir en présentant son œuvre géométrique projetée et évolutive aux inspirations magnétiques.

Si pour certains le message a du mal à passer, on ne peut faire autrement que de reconnaître l’ingéniosité et la complexité des installations créées par ces artistes dont le leitmotiv reste la performance artistique live.


Tout au long de l’événement, ELEKTRA 16 programme des prestations innovantes tant par le fond que par la forme, des performances inhabituelles dont le but consiste à garder notre esprit ouvert et avide de surprises artistiques. Les explorations audiovisuelles présentées lors de ce festival nous permettent de continuer à nous interroger sur nos perceptions sonores et visuelles.
Le lancement de la Biennale Internationale d’Art Sonore

En résonance du thème Post-Audio, la première édition de la Biennale internationale d'art sonore (BIAS) proposera une programmation tout aussi créative d’expositions et de performances jusqu’en juin où l’auditeur devient souvent acteur.

Crédit Sebastion Levy © Carnet d'une Réunionnaise
Du 16 au 30 juin, découvrez Frequencies (Nicolas Bernier), une définition de la friction entre deux oscillations et son rôle dans différentes périodes historiques de la recherche sonore. Aussi, l’exposition Coincidence Engine One : UniversalPeople's Republic Time qui rassemble 1200 horloges identiques disposées en arcs autour d’autres arcs, du 6 au 27 juin.

Jusqu'au 17 mai
Du 16 au 30 juin

FLORA - rédactrice Tombée en amour du melting pot Montréalais, Flora veut tout voir, tout faire, tout vivre! Adoptant un style proche du gonzo journalisme, elle met des mots sur les émotions pour vous faire partager les expériences qui l’ont fait vibrer.


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