À ne pas manquer, Turandot à l’Opéra de Montréal

Crédit photo : Yves Renaud, pour Turandot à l'Opéra de Montréal, 2014.
Les superlatifs me manquent pour vous décrire à quel point j’ai aimé la représentation de Turandot, le dernier opéra du compositeur italien Giacomo Puccini, à l’Opéra de Montréal hier soir lors de la répétition générale. Dépassant de loin mes expériences Lakmé et Hansel & Gretel (qui étaient déjà bonnes), Turandot est clairement l’opéra de la saison 2013-2014 qui m’aura le plus émue et le plus impressionnée.


Époustouflée du début à la fin par les décors imposants, luxurieux et dépaysants, hypnotisée par les détails, ainsi que la finition des costumes (je regrette de ne pas pu avoir pu les admirer de plus près lorsque j’en ai eu l’occasion) et la mise en scène très poétique des trois actes, je ne peux que vous conseiller de vous précipiter sur le site de l’Opéra de Montréal afin de réserver vos places pour cet opéra qui clôture avec faste la saison 2013-14.

Crédit photo : Yves Renaud, pour Turandot à l'Opéra de Montréal, 2014.

Au-delà de la beauté qui émanait du décor, de la mise en scène, de la danse, de la prestation de l’Orchestre Métropolitain, de l’imposante chorale réunissant le chœur de l’Opéra de Montréal, les Petits Chanteurs du Mont-Royal et les Voix Boréales, il faut noter le talent de deux têtes d’affiche, la soprano russe Galina Shesterneva (Turandot) et le ténor bulgare Kamen Chanev (Calaf), qui faisaient leurs débuts à l’Opéra de Montréal.

« Le prince Calaf est amoureux de la cruelle princesse Turandot. Pour l’épouser, il doit résoudre trois énigmes, sinon il sera décapité. Avec l’aide de sa fidèle servante Liù, Calaf triomphera et l’amour fera fondre le cœur de la princesse de glace. »
L’enthousiasme du public pour la répétition générale jeudi soir (15 mai) est sans conteste synonyme d’un futur succès si l’on en croit l’intensité et la durée des applaudissements, sans oublier les nombreux« bravos! » scandés.

Je voudrais terminer ce billet dithyrambique par une mention spéciale à Hiromi Omura qui m’a complètement subjugué tant au niveau de sa performance vocale, que dans son rôle de Liù, la fidèle servante de Calaf.

Opéra de Montréal
Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts
les 17, 20, 22 et 24 mai 2014 à 19h30

RÉDACTRICE EN CHEF
Mathilde est branchée culture, mode et lifestyle, intéressée par la question de la diversité, accro aux réseaux sociaux et à l’affût des activités gratuites, elle aime découvrir Montréal à travers ses yeux de Réunionnaise expatriée.

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