Le
Théâtre du Nouveau Monde nous a fait voyager le 1er mai dernier
lors de la première médiatique du
Tour du monde en 80 jours, mis en scène par
Hugo Bélanger (qui avait aussi adapté
Peter et Alice l’année dernière) d'après le
roman d’aventures et la pièce de l’auteur français
Jules Verne.
|
Courtoisie : Théâtre du Nouveau Monde |
L’œuvre adaptée au théâtre nous emmène sur les
traces de Philéas Fogg, gentleman londonien (interprété par Benoit Gouin) et de
son valet Français Passepartout (Stéphane Breton), qui se glissent dans la peau
d’aventuriers en faisant le pari fou de traverser le monde en 80 jours, de
Suez, à San Francisco en passant par l’Inde. Durant leur périple, ils seront
suivis par
l’Inspecteur Fix (Carl Béchard) qui est en charge de stopper leur
progression pour les reconduire à Londres.
|
Courtoisie : Théâtre du Nouveau Monde |
Nous sommes mis dans l’ambiance par des bruits
d’écrous et de mécanismes dès la levée du rideau. L’atmosphère est vaporeuse, le
public trépigne. Comme pour « Peter et Alice », Hugo Bélanger a misé sur
le dynamisme,
la poésie et l’univers fantastique dans cette pièce pour divertir et
dépayser le public. Les actes s’enchaînent et chacun d’eux rapporte son lot de
surprises : éléphant rêvé, ombres chinoises, bateau tanguant sur une mer
déchaînée. Les décors sont minimalistes, mais beaux.
Le metteur en scène a orienté sa démarche vers
le jeu corporel des acteurs, ainsi que les arts du spectacle de chacun des pays visités.
La pièce est ludique, drôle et intelligente. Elle nous questionne sur notre
rapport aux différentes cultures par l’intermédiaire de la princesse Indienne
Aouda (jouée par Tania Kontoyanni) qui vient ébranler les convictions très
occidentalistes de Fogg.
|
Courtoisie : Théâtre du Nouveau Monde |
Benoit Gouin interprète à merveille le
flegme anglais de Phileas Fogg dont le pragmatisme frôle parfois l’absurde.
Son acolyte, Stéphane Breton, complète le duo en nous offrant un
Passepartout
naïf et intrépide.
À en juger par les réactions du public,
surpris de trouver là une pièce drôle et ingénue, je ne doute pas que les
prochaines représentations soient complètes! De mon côté, j’ai été séduite,
alors n’hésitez pas à regarder s’il reste des places à vendre
Théâtre du Nouveau Monde
du 28 avril au 23 mai.
De 17.50 à 59 $
AURORE DIJOUX - rédactrice : Aurore est une jeune Réunionnaise installée à Montréal depuis deux ans. Accro au thé et
Ukulélé girl, elle aime partager ses coups de cœur, découvrir de nouveaux restaurants branchés et écrire des critiques ciné.
Commentaires
Publier un commentaire